top of page

Hydratation, enracinement, nuisibles, pilotage des cultures et imprévus en floraison : la méthode Botafarm pour des récoltes au top

Dernière mise à jour : 24 mars




Chez Botafarm, on ne fait pas de théories abstraites.

Tout ce qu’on enseigne vient de notre expérience terrain, construite sur plus de 15 ans de culture en Californie avec des pros du secteur.

Dans cet article, on te livre les clés concrètes d’une culture réussie : du moment où tu poses tes clones dans le substrat jusqu’à la veille de la récolte, en passant par les drybacks, le pilotage des cultures (crop steering), la gestion des nuisibles…

et même les imprévus comme l’apparition de sacs de pollen.



1. Le bon démarrage : enracinement et gestion de l’humidité


Quand tu transplants des clones dans un pot final (par exemple un 2 gallons), la zone racinaire change d’échelle. Si tu arroses trop, tu noies les racines ; si tu arroses mal, elles stagnent dans la motte d’origine. Notre méthode consiste à :

• Démarrer avec un substrat à 45 % de teneur en eau (VWC)

• Appliquer 2 à 4 micro-irrigations par jour, juste assez pour garder la motte humide

• Ne surtout pas saturer le pot avant que l’humidité ne soit redescendue à 35 %

• Atteindre un dryback de 15 à 25 % avant la première irrigation complète


Ce protocole stimule l’exploration racinaire, améliore l’oxygénation du substrat et pose les bases d’un pilotage efficace en floraison.



2. Le dryback : outil clé du pilotage (crop steering)


Le dryback n’est pas un “stress hydrique” au sens négatif du terme. On ne cherche pas à affamer la plante, mais à gérer ses signaux hormonaux pour influencer son développement. Quand tu fais un dryback bien dosé :

• Tu favorises le développement racinaire

• Tu stimules la ramification (plus de nœuds, moins de stretch)

• Tu améliores l’infiltration d’oxygène

• Tu prépares la plante à répondre au cycle lumière / humidité / nutrition


Autrement dit, tu “parles sa langue” pour lui dire quand pousser, quand fleurir, et comment se structurer.



3. Adapter ton substrat à la taille du pot


Beaucoup sous-estiment ça : plus ton pot est grand, moins tu peux te permettre un substrat qui retient trop l’eau.

• Dans un petit pot (≤ 3L), un substrat à 60–70 % de rétention fonctionne très bien

• Dans un grand pot (2 gallons ou plus), il faut descendre à 40–50 %, idéalement en mélange coco/perlite ou coco grossier


Pourquoi ? Parce qu’un grand volume de substrat mal drainé devient vite anaérobie (manque d’oxygène), ce qui freine la croissance ou favorise les pathogènes racinaires.



4. Croissance végétative : irrigation douce et contrôle de l’humidité


En phase végétative, les plantes transpirent peu à cause de :

• Humidité élevée

• Lumière modérée

• Températures douces


Résultat : le substrat sèche lentement. Inutile de forcer les arrosages. On continue avec de petits drybacks contrôlés, sans chercher à reproduire ceux de la floraison. Ce qui compte ici, c’est de laisser la plante s’installer tranquillement, avec une respiration racinaire optimale.



5. Passage en floraison : pilotage génératif et EC ajusté


Quand la plante passe en floraison, le rythme s’accélère. Tu montes la lumière, tu ajustes le VPD, la transpiration augmente. C’est là que le pilotage génératif commence.

• Tu augmentes progressivement le dryback

• Tu ajustes l’EC à la hausse pour limiter le stretch et concentrer la production

• Tu modules le rythme d’irrigation pour favoriser les signaux de floraison

• Tu maîtrises les volumes pour éviter les stress osmotique


C’est cette phase qui décide de la structure de ta canopée et de la qualité finale de ta récolte.



6. Dernière fertigation avant récolte : éviter la plante “crevée”


Chez Botafarm, on préconise de récolter avec un substrat sec, après un dryback progressif bien maîtrisé. C’est une technique largement utilisée par les Jungle Boys, Deep East, Connected Cannabis Co. et chez une majorité de pro Californien , pour amorcer un pré-séchage naturel et concentrer les profils aromatiques au maximum. L’idée n’est pas de flétrir la plante, mais de laisser le substrat sécher complètement dans les 2 à 3 jours avant récolte, sans fertigation de dernière minute. Ce stress léger, s’il est bien contrôlé, permet :

– une plante qui transpire moins, donc moins d’eau à évacuer au séchage,

– une concentration des résines et des terpènes en fin de vie,

– un cut plus propre, avec des têtes moins vulnérables à la moisissure en drying room.


Attention : on parle ici de plantes en fin de cycle, en bonne santé, et non laissées à l’abandon. Le dryback final fait partie intégrante du pilotage de fin de floraison, et s’intègre à la stratégie globale de qualité. C’est un détail… qui change tout.


7. Protéger ta culture : lutte anti-nuisibles intelligente


En croissance, tu peux intervenir plus librement pour gérer les nuisibles comme les araignées rouges (spider mites). Nos conseils :

• En végétatif : soufre, pyrèthre, neem, silice = OK

• En floraison : prudence, éviter les résidus

• La silice en végétatif renforce les parois cellulaires = meilleure résistance


Prévention efficace :

• Nettoyage strict des salles

• Pas de clones ou de plantes extérieures sans quarantaine

• Pas de partage d’espace végétatif avec des mères infestées

• Scellement des fissures au sol et dans les murs


Une salle propre, c’est la base.



8. Et si des sacs de pollen apparaissent ? Ce que ça révèle


L’apparition de sacs de pollen n’est pas un hasard, c’est souvent un symptôme de déséquilibre dans l’environnement ou la génétique. Voici les causes les plus fréquentes :

• Changement brutal de spectre lumineux (HPS vers LED)

• Mère trop âgée ou affaiblie (stress racinaire, maladie, sur-fertilisation)

• Pré-floraison visible sur la mère = instabilité transmise aux clones

• Accumulation de virus ou bactéries dans une souche clonée trop longtemps

• Plante qui “dégénère” génétiquement à cause de la sélection clonale répétée


Pourquoi on parle de ça ici ? Parce qu’un bon pilotage, un substrat oxygéné, une hydratation contrôlée, une bonne hygiène génétique, tout ça prévient ces dérives.


En gros : si tu maîtrises tous les éléments cités plus haut, tu réduis fortement le risque d’hermaphrodisme ou de sacs de pollen.



Conclusion : tout est lié, rien n’est laissé au hasard


Une culture bien menée, ce n’est pas qu’une histoire de lampes ou d’engrais. C’est un pilotage global, où chaque facteur compte : l’hydratation, le dryback, l’oxygène racinaire, la santé génétique, la nutrition, la prévention, et même la stratégie de récolte.


Chez Botafarm, notre méthode est éprouvée. Si tu veux aller plus loin, gagner du temps, éviter les erreurs et optimiser tes rendements, notre coaching personnalisé est là pour toi.


Tu cultives ? Nous aussi. Et on le fait vraiment bien, continue a nous suivre et a partager les infos, les vrais !





Comments


bottom of page