Los Angeles, symbole du rêve californien, est aujourd’hui le miroir d’une réalité bien plus amère
- botafarmseedbank
- 27 oct.
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l’industrie légale du cannabis s’effondre sous son propre poids.
Plus de 500 entreprises sur 738 n’ont pas payé leurs taxes, laissant un gouffre de près de 400 millions de dollars dans les caisses de la ville.
Le fardeau fiscal, évalué à près de 40 %, étranglent les commerces licenciés tandis que le marché noir, lui, prospère sans contraintes, sans taxes ni contrôles.
Résultat : les dispensaires légaux ferment les uns après les autres, incapables de rivaliser avec une économie parallèle plus fluide, plus rentable et plus accessible.
La municipalité tente de sauver les meubles avec un programme d’amnistie fiscale, mais même ses propres estimations sont catastrophiques :
à peine 30 millions pourraient être récupérés sur les 400 dus, le reste étant déjà considéré comme perdu.
Et pendant que la ville fait face à un déficit d’un milliard de dollars, le secteur légal du cannabis, censé représenter un levier économique majeur, devient un fardeau politique.
La situation résume un paradoxe : la légalisation, pensée pour réguler et assainir le marché, a fini par créer un monstre administratif et fiscal où seuls les plus puissants survivent.
Les acteurs de « l’équité sociale », censés représenter la justice économique du système, sont les premiers à sombrer.
Entre les taxes, les permis, les audits, et la concurrence illégale, la promesse d’un marché légal florissant s’est transformée en gouffre financier.
Le cas de Los Angeles illustre parfaitement les tensions qui traversent tout le pays :
trop de contrôle, trop d’impôts, trop peu de vision. Une industrie censée libérer finit asphyxiée par sa propre bureaucratie. Le cannabis légal californien est à un tournant : soit il se réinvente, soit il s’effondre.





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