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Optimisation de la culture du cannabis : Élagage, Lumière et Flux d’Air



Dans la culture du cannabis, trois éléments fondamentaux influencent directement la santé des plantes et leur rendement : l’élagage des feuilles, l’éclairage et la gestion du flux d’air. Une bonne maîtrise de ces paramètres permet d’optimiser la croissance, de prévenir les maladies et d’assurer un développement homogène des têtes. Chez Botafarm, nous avons testé différentes approches au fil des années et avons appris, parfois à nos dépens, quelles pratiques fonctionnent réellement pour maximiser la qualité et la productivité.


L’élagage des feuilles : Pourquoi et comment le faire efficacement ?


L’élagage des feuilles, ou défoliation, est une technique clé qui influence la pénétration de la lumière, la circulation de l’air et la gestion de l’humidité au sein de la canopée.


Pourquoi élaguer les feuilles ?

• Améliorer la pénétration de la lumière : Les feuilles trop denses peuvent bloquer la lumière et limiter la photosynthèse des feuilles inférieures et des sites de bourgeons.

• Optimiser la circulation de l’air : Une canopée trop dense favorise l’accumulation d’humidité et augmente les risques de moisissures et de maladies fongiques comme le botrytis.

• Rediriger l’énergie de la plante : En retirant les grandes feuilles en éventail qui consomment beaucoup d’énergie, la plante concentre ses ressources sur la production des fleurs.


Comment bien élaguer ?

1. Élaguer progressivement : Retirez quelques feuilles à la fois pour éviter de stresser la plante.

2. Évitez de couper trop tôt ou trop tard : Une défoliation excessive en fin de floraison peut ralentir la maturation des bourgeons.

3. Favorisez l’aération du centre de la plante : Les feuilles qui bloquent la lumière au centre doivent être retirées en priorité.

4. Ne pas arracher mais pincer les feuilles : Cela évite d’endommager la tige et limite les risques d’infections.


L’éclairage : Intensité, Spectre et Photopériode


L’éclairage est le moteur de la croissance et influe directement sur la production de terpènes et de cannabinoïdes.


Intensité et DLI (Daily Light Integral)


Le DLI (quantité totale de lumière reçue en une journée) doit être adapté à chaque stade de croissance. En végétatif, un PPFD de 500-600 µmol/m²/s est suffisant, mais en floraison, il faut monter à 800-1200 µmol/m²/s, surtout si du CO₂ est ajouté.


Spectre lumineux : l’importance du far-red


Les spectres lumineux influencent la morphologie des plantes :

• Bleu (400-500 nm) : Encourage un port compact et un développement racinaire robuste.

• Rouge (600-700 nm) : Stimule la floraison et le développement des têtes.

• Far-red (700-780 nm) : Influence la structure des plantes et peut favoriser la production de terpènes et d’anthocyanes.


L’ajout de far-red en fin de cycle lumineux peut accélérer la transition vers la floraison et améliorer le développement des têtes.


Photopériode et transition vers la floraison


Lors du passage de 18h de lumière (croissance) à 12h (floraison), il faut compenser la réduction du temps d’exposition en augmentant l’intensité lumineuse d’environ 30 à 35% pour maintenir un DLI stable.


Flux d’air et gestion du climat


Un bon flux d’air est essentiel pour réguler l’humidité, la température et favoriser un environnement homogène.


Pourquoi le flux d’air est-il crucial ?

• Évite les microclimats : Des zones de chaleur et d’humidité stagnante favorisent le développement de moisissures.

• Favorise l’échange gazeux : Une bonne circulation d’air stimule la transpiration et améliore l’absorption des nutriments.

• Renforce la structure des plantes : Une légère brise renforce les tiges, réduisant ainsi le risque de casse sous le poids des têtes.


Comment optimiser le flux d’air ?

1. Placer des ventilateurs oscillants à différentes hauteurs pour homogénéiser l’environnement.

2. Ajuster la puissance des ventilateurs la nuit : Trop d’air peut accélérer l’évaporation du substrat et assécher les stomates, tandis qu’un manque de circulation favorise l’humidité excessive.

3. Optimiser l’extraction et l’apport d’air frais : L’utilisation d’un bon extracteur et d’un apport d’air frais régulier empêche l’accumulation de CO₂ stagnant.


Conclusion


L’élagage, la lumière et le flux d’air sont trois piliers fondamentaux d’une culture réussie. Une mauvaise gestion de ces paramètres peut conduire à des problèmes de croissance, de moisissures et de rendement inférieur. Chez Botafarm, nous avons perfectionné nos techniques à travers l’expérience et l’apprentissage de nos erreurs. Aujourd’hui, nous mettons notre savoir-faire au service des cultivateurs pour leur permettre d’atteindre un niveau de culture optimal.


En appliquant ces conseils, vous pourrez améliorer la santé de vos plantes, maximiser votre production et obtenir des récoltes d’une qualité exceptionnelle.



 

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