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Optimiser la Culture du Cannabis : Lumière, CO₂, Flux d’Air et Gestion des Nutriments



Cultiver du cannabis avec succès repose sur une gestion rigoureuse de plusieurs paramètres environnementaux. Lumière, CO₂, ventilation, nutriments et humidité jouent un rôle essentiel dans la santé des plantes, leur développement et leur rendement final. Un déséquilibre dans l’un de ces facteurs peut impacter négativement la culture et réduire la qualité du produit final.


Dans cet article, nous allons explorer en détail l’importance de ces facteurs et comment les optimiser pour obtenir des plantes vigoureuses et un rendement optimal. Ces connaissances sont essentielles pour les cultivateurs, qu’ils soient débutants ou expérimentés.



1. L’Importance de la Lumière et du CO₂


La photosynthèse est le moteur de la croissance du cannabis. Pour qu’elle soit efficace, il faut un bon équilibre entre l’intensité lumineuse et le taux de CO₂ disponible.


Lumière et Intensité Optimale

• Les niveaux de PPFD (Photosynthetic Photon Flux Density) recommandés :

• En croissance végétative : 500-700 PPFD

• En floraison : 900-1 200 PPFD

• Pièges à éviter :

• Une lumière trop intense (au-delà de 5 000 PPFD) peut provoquer des mutations morphologiques.

• Une intensité trop faible ne permettra pas aux plantes d’exploiter le CO₂ supplémentaire.


CO₂ et Photosynthèse : Ne Pas Gaspiller !

• Le CO₂ est bénéfique si l’intensité lumineuse est suffisante.

• À 750-800 PPFD, un taux de CO₂ de 1 300 PPM est une perte de ressources.

• Pour maximiser l’efficacité du CO₂, il faut dépasser 1 000 PPFD.

• Trop de CO₂ (> 5 000 PPM) peut causer des anomalies morphologiques et des problèmes de croissance.


💡 Astuce : Avant d’augmenter votre taux de CO₂, assurez-vous que votre intensité lumineuse est suffisante pour que les plantes puissent en tirer profit.



2. L’Impact Crucial du Flux d’Air et de l’Humidité


Un bon flux d’air est essentiel pour homogénéiser l’environnement et éviter les problèmes comme les microclimats, la stagnation d’humidité et les maladies fongiques.


Pourquoi le Flux d’Air est Essentiel ?

• Uniformisation de l’environnement : Une répartition homogène de l’air permet d’éviter des zones avec des températures et taux d’humidité variables.

• Réduction des maladies : Une bonne circulation de l’air réduit la formation de poches humides favorisant le développement de moisissures comme le Botrytis.

• Meilleure absorption du CO₂ : Le CO₂ est plus lourd que l’air et a tendance à stagner au sol. Une bonne ventilation assure sa diffusion jusqu’aux feuilles.

• Optimisation du VPD (Vapor Pressure Deficit) : Un flux d’air homogène permet d’assurer un déficit de pression de vapeur stable, évitant les problèmes de transpiration excessive ou insuffisante.


Comment Améliorer le Flux d’Air ?

• Privilégier les ventilateurs Schaefer plutôt que les ventilateurs oscillants muraux pour une meilleure uniformité.

• Bien placer ses capteurs d’humidité : Un capteur mal positionné peut donner des valeurs erronées et fausser les réglages.

• Utiliser des gaines de ventilation souples pour une meilleure répartition de l’air si les ventilateurs ne suffisent pas.



3. Gestion des Nutriments : Azote et Calcium


Les besoins en nutriments évoluent tout au long du cycle de vie du cannabis. Adapter les apports d’azote et de calcium au bon moment est crucial pour éviter les déséquilibres.


L’Azote : Un Équilibre Délicat

• Végétatif & stretch (pré-floraison) : L’azote doit être maintenu à un bon niveau pour favoriser la croissance.

• Mi-floraison (semaine 6-7) : Il faut réduire l’azote, surtout sous forme de nitrate, pour éviter une croissance végétative prolongée. Trop d’azote à ce stade peut nuire à la maturation des fleurs et réduire l’intensité des terpènes.

• Fin de floraison : Un excès d’azote peut entraîner un retard dans la maturation des trichomes.


Comment réduire l’azote sans provoquer de carence ?

• Remplacer le nitrate de calcium par du chlorure de calcium ou du silicate de calcium pour maintenir un bon apport en calcium sans excès d’azote.

• Ajuster le EC du substrat en fonction de l’absorption des plantes.


Le Calcium : Toujours Essentiel

• Le cannabis est une plante qui demande beaucoup de calcium pour un développement optimal.

• Ne pas supprimer le calcium en fin de floraison, mais l’apporter sous une autre forme que le nitrate de calcium.

• Une carence en calcium en fin de cycle peut favoriser le botrytis.



4. L’Importance du VPD pour un Développement Optimal


Le VPD (Vapor Pressure Deficit) mesure la pression exercée par l’air sur l’humidité de la plante. Un bon VPD permet une transpiration efficace, essentielle pour l’absorption des nutriments.


VPD : Un Équilibre à Respecter

• VPD trop bas (humidité trop élevée) : Risque de moisissures et transpiration insuffisante.

• VPD trop haut (air trop sec) : Stress hydrique, fermeture des stomates, ralentissement de la croissance.


Comment Optimiser le VPD ?

• Maintenir un VPD autour de 1,2 - 1,4 kPa.

• Ne pas laisser l’humidité descendre trop bas la nuit pour éviter la condensation et le botrytis.

• Si les températures chutent la nuit, augmenter légèrement la chaleur pour éviter une baisse trop forte du VPD.



5. Pourquoi Vos Plantes Ne Fleurissent Pas Après Trois Semaines ?


Si vos plantes ne montrent pas de signes de floraison après trois semaines sous 12h/12h, plusieurs causes sont possibles :

• Problème de photopériode : Vérifiez que votre timer est bien programmé. Un même une légère fuite de lumière peut empêcher la floraison.

• Problème de racines : Des racines malsaines ralentissent le développement. Vérifiez leur état (couleur, texture).

• Humidité excessive : Une humidité trop élevée peut ralentir la transition vers la floraison.

• Problème de substrat : pH mal ajusté, saturation en sels minéraux ou mauvaise oxygénation.

• Viroides latents (HLVD) : Ces pathogènes peuvent ralentir voire bloquer la floraison.



Conclusion : Un Pilotage Précis de la Culture Est Essentiel


Optimiser l’environnement et la nutrition du cannabis demande précision et rigueur. Une lumière bien calibrée, un apport en CO₂ adéquat, un bon flux d’air, une gestion précise des nutriments et un suivi du VPD permettent d’obtenir des plantes vigoureuses et productives.


Chez Botafarm, nous accompagnons les cultivateurs avec un coaching personnalisé pour maîtriser tous ces aspects et maximiser leurs récoltes. Nos graines de qualité, sélectionnées et produites avec des techniques avancées, garantissent des cultures performantes et homogènes.


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