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Protocole complet de clonage méthode professionnelle étape par étape





Protocole complet de clonage du cannabis : méthode professionnelle étape par étape



Chez Botafarm, on considère le clonage comme un art aussi précis qu’efficace. Il permet de reproduire fidèlement les meilleurs phénotypes sans surprise. Voici un protocole simple, pro et ultra-efficace, basé sur les standards utilisés par les plus gros producteurs US.



Pourquoi cloner ?



Cloner, c’est reproduire un phénotype exceptionnel à l’identique. Pas de surprise en floraison, pas de phéno instable. Tu gardes ce que tu aimes, et tu le multiplies avec la même qualité, session après session.




1. Préparation des conditions environnementales



Température (room) : 24–27 °C

Humidité (room) : 65–75 %

Humidité (dôme) : 80–95 %

VPD (room) : ~0,8 kPa

Lumière : 24h/24 – faible intensité (100–150 µmol/m²/s)

EC de la solution : 2.0–3.0

pH : 5.6–6.0


Astuce : le dôme doit être bien fermé les premiers jours pour conserver l’humidité.




2. Sélection des branches à couper



  • Coupe uniquement sur des plantes saines, sans stress ni carences visibles.

  • Prélève des branches de 6 pouces (15 cm) minimum.

  • Vise le haut et le milieu de la plante mère.

  • Évite les branches fines, molles, ou trop tordues.





3. Coupe et préparation des boutures



Étapes :


  1. Coupe la branche à environ 12–15 cm.

  2. Retire toutes les feuilles du bas et les petits départs secondaires.

  3. Coupe le bas de la tige à 45° avec un scalpel propre pour stimuler les hormones naturelles.

  4. Coupe les extrémités des feuilles pour limiter la transpiration.

  5. Trempe la base de la bouture dans un gel ou liquide de clonage (Athena Cuts ou autre).





4. Insertion dans les cubes



  • Utilise des cubes de laine de roche préalablement humidifiés (pH 5.5–5.8, EC 2.0).

  • Plante la bouture à 2–2,5 cm de profondeur (¾” à 1”).

  • Ne force jamais la tige dans le cube : tu risques de la fendre.





5. Placement en plateau et dans le dôme



  • Utilise des plateaux 72 alvéoles mais ne remplis qu’une cellule sur deux → 36 clones max pour éviter l’étouffement du couvert végétal.

  • Place les clones dans un dôme propre, bien fermé, sous lumière 24h/24.

  • Jours 1 à 2 : aucune aération, 95 % d’humidité constante.





6. Calendrier des soins (14 jours)



Jours 1 à 4 :


  • Pas d’arrosage

  • Dôme fermé à 100 %

  • Maintiens 80–95 % HR



Jours 5 à 10 :


  • Clones racinés

  • Commence les ouvertures de dôme (burp)

  • Commence à nourrir léger (EC 2.0)



Jours 10 à 14 :


  • Clones endurcis, dôme ouvert progressivement

  • Maintiens VPD stable (0.8 kPa)

  • Nourris un jour sur deux (jours 10, 12, 14)





7. Arrosage



  • Nourris les clones avec la solution Athena Mother (ou équivalent) les jours 5, 7, 9 et 11.

  • Objectif : 30–35 % de dryback entre les arrosages.





Conclusion



Le clonage, c’est la base de la régularité. En suivant ce protocole à la lettre, tu assures à ta culture une base saine, homogène et ultra-productive. Tu veux un clone stable, rapide à raciner et prêt à tout encaisser ? Suis ces étapes, et ta nurserie deviendra ton arme secrète.







 
 
 

2 Comments


Bob
Bob
Apr 09

Bonjour et merci !

Tu as des recommandations quant au materiel de mesure pour le dryback, existe-t-il un capteur fiable et pas trop cher adapté à de petits projets (bon, petits c'est relatif si on travaille par 36 boutures mais bon...)?

J'ai vu ailleurs un avis pour un capteur Xiaomi qui ferait un peu tout (vpd, ec etc) pour pas cher, ca paraît un peu trop beau pour être vrai?

Merci pour ces articles!


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deamspam
Apr 16
Replying to

Salut ! Merci beaucoup pour ton message, ça fait plaisir !

Alors pour mesurer le dryback sérieusement, oui, le choix du capteur est crucial — surtout si tu veux vraiment piloter tes irrigations au bon moment, pas juste « à l’œil ».


Pour un petit projet ou un phénohunt à 36 boutures comme tu dis (ce qui est déjà une belle base), l’idéal c’est d’avoir au moins 1 capteur fiable pour 1 à 2 variétés, histoire d’avoir un retour représentatif. Pas besoin d’en mettre un dans chaque pot, mais il faut quand même que la donnée soit exploitable.


Concernant les capteurs bon marché type Xiaomi, oui, ils font rêver sur le papier (VPD, EC, température, humidité, tout-en-un à moins de 50…


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