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Voici l'histoire de BOTAFARM

On a tous un feu en nous.

Un truc qui nous fait vibrer, qui nous pousse à avancer, même quand tout semble bloqué. Pour certains, c’est le cannabis. Pour d’autres, c’est la musique, le sport, la peinture, la cuisine, l’écriture, peu importe. Ce n’est pas la passion qui compte, c’est ce qu’elle déclenche en toi. C’est cette étincelle qui transforme l’ennui en obsession, qui te fait oublier le temps, qui te donne une raison de te lever le matin avec autre chose que des obligations.


La différence entre ceux qui subissent leur vie et ceux qui la vivent vraiment, elle est là. Dans cette capacité à écouter ce feu intérieur et à lui donner une place. Parce que c’est ça, la vraie liberté : pouvoir vivre de ce qui te fait vibrer. Pouvoir créer ton propre chemin, sans dépendre d’un système qui te dicte quoi faire, quoi penser, comment exister.


Et le plus beau, c’est que cette quête transcende tout. Les cultures, les religions, les frontières, les budgets. Peu importe d’où tu viens, qui tu es, combien tu as sur ton compte en banque. La passion, elle est brute, universelle. Elle est accessible à celui qui ose lui laisser la place de grandir.


On peut partir de rien. Je suis parti de rien. Fils de soudeur et d’une fleuriste reconverti en assistante maternelle et petit fils d’agriculteurs . 

Ce qui a fait la différence, ce n’est pas un talent caché, ce n’est pas la chance. C’est l’obsession, le travail, la volonté de ne jamais lâcher. 

Et Tout le monde a cette flamme en lui.

Donc 

Voici mon histoire 



L’histoire de Botafarm, c’est l’histoire d’un mec qui n’avait rien pour réussir. Un Titox de campagne, maigre comme un clou, sans confiance en lui, qui n’avait jamais vraiment trouvé sa place. Un mec qui passait son temps à se poser trop de questions, à expérimenter, à chercher quelque chose de plus grand que la petite vie qu’on lui avait tracée. J’ai toujours eu un amour assumé pour les substances psychédéliques, mais la weed, c’était différent. C’était plus qu’une défonce, c’était une connexion, un langage que je comprenais instinctivement.


J’ai commencé à cultiver avec une envie et une graine. J’avais 18 ans, je faisais pousser en extérieur sans vraiment savoir ce que je faisais. Et puis un jour, comme beaucoup, je me suis fait arnaquer. Un classique. C’est là que j’ai décidé que je ne dépendrais plus jamais de personne pour ce que je fumais. Ce jour-là, sans le savoir, j’avais mis le doigt dans un engrenage qui allait changer ma vie.


Mais avant d’y arriver, il fallait apprendre. Internet à l’époque, c’était pas comme aujourd’hui. On payait à l’heure et on pouvait pas téléphoner en même temps, les  rares vidéos étaient en anglais. Et moi, l’anglais, je captais rien. J’ai quand même maté tout ce que je pouvais, cherché les rares bouquins traduits, pris des notes, testé, échoué, recommencé. Pendant un an, j’ai gratté toutes les infos possibles, j’avez juste un diplôme de préparateur en pharmacie un CAP sans même le brevet professionnel. Cela faisait des années que je faisais que des petits boulots merdiques. J’ai fini dans l’usine de béton de mon village a travaillé pour un SMIC sans avenir. Donc  j’ai mis de côté chaque centime que je pouvais 


Au bout d’un an, j’ai enfin pu m’acheter mon premier setup. Une box d’un mètre carré, une 600 watts, un extracteur, et dix graines de B52. C’est là que la réalité m’a frappé : huit graines sont mortes. Deux ont germé. Une seule était une femelle. Mais cette plante, je l’ai traitée comme si ma vie en dépendait. Un pot de 20 litres, du Allmix, des engrais minéraux. J’y ai mis toute mon énergie, toute mon obsession.


Et le résultat m’a explosé à la gueule. Des têtes massives, résineuses, plus belles que tout ce que j’avais fumé jusque-là. Pourtant, jusque-là, j’avais pas eu grand-chose à fumer. Soit du shit rincé au Tchernobyl, soit de l’aïa recoupée, un peu de popo du Maroc, et très rarement quelques têtes hollandaises qui nous explosaient la tête. Et là, j’avais produit un truc qui surpassait tout ce que j’avais connu. Mes potes étaient en PLS. Moi aussi.


Sur le coup, je me suis demandé si j’avais un don. Mais en fait, c’était pas un don. C’était juste une passion si forte qu’elle me forçait à apprendre, à tester, à progresser. Et une fois que t’as ce feu-là en toi, plus rien ne peut l’arrêter.


J’ai continué. Année après année, culture après culture. J’ai commencé à bouger, à aller aux Cannabis Cups, à rencontrer des gens. Puis un jour, la vie m’a forcé à m’arrêter. Je me suis cassé le pied. Impossible de bosser. Coincé chez moi, je me suis mis à cogiter.


Et c’est là que j’ai eu un déclic : pourquoi galérer à aller chercher du matos à Bordeaux, 25 km, du trafic, des sacs de terre, des bouteilles d’engrais, alors que je pourrais l’avoir juste à côté ?


J’ai ouvert mon growshop en 2007 à Libourne : Botafarm, les Jardins d'interieur du Libournais.

Évidemment, comme d’habitude, les gens ont dit que ça ne marcherait pas.

Sauf mes parents, qui ont cru en moi. Alors j’ai foncé.


Et ce shop a changé ma vie.

Moi qui avais toujours eu une estime de moi en carton, je commençais enfin à me voir autrement.

Avant ça, j’étais anorexique, je me voyais comme un looser.

Là, j’ai repris du poids, je me suis mis au sport, j’ai appris à me faire confiance. Grâce à cette plante, j’ai compris que je pouvais créer quelque chose qui comptait.


Puis en 2009, premier voyage aux États-Unis.

Une claque.

New York, anniversaire des 40 ans du festival de Woodstock .

On topait de la weed gratos, des ziplocks remplis qui circulaient dans la foule.

New York, Les states, l'energie, la positivité, LA LIBERTE, la creativite, l'effervessance

Je me suis senti chez moi là-bas.


J’ai multiplié les voyages,

a distance avec l'aide de mon shop, j'ia monté un jardin à Los Angeles avec un pote.

puis a force de voyager labas, J’ai rencontré Marley, mon ex-femme.

Elle ne voulait pas quitter les États-Unis. Alors j’ai abandonné mon chat, ma famille et mes amis et je suis resté.


J’ai tout fait. Travaillé en dispensaire, monté des fermes, bossé dans des cultures plus ou moins légales. en pirate bien sur ;)

J’ai vu l’industrie du cannabis sous toutes ses facettes, des succès aux arnaques. Des patrons qui te volent, des bastons d'employés ,des employeurs qui te demandent de foutre des PGR dans la weed en prétendant qu’elle est bio. J’ai tenu bon.


Puis j’ai monté ma propre opération à South Central.

Un quartier où les drive-bys étaient presque plus fréquents que les livraisons Amazon. Lol, j’exagère juste à peine. Et c’est là que j’ai connu un des moments les plus sombres de ma vie.


Un de mes employés, un mec que j’avais embauché parce qu’il sortait de prison et avait besoin d’un taf, s’est fait buter dans ma rue.

Une balle dans le dos, une balle dans la jambe.

Mort d’hémorragie. I

l devait de l’argent à un gang enfin c'est plus ou moins ce que j'en ai deduis,

Quelques semaines plus tard, Nipsey Hussle s’est fait assassiner.

Le quartier a explosé. Ça canardait au moins une fois par semaine. Moi, je ne suis pas gangster. J’ai peut-être une grosse paire de couilles, mais je suis un botaniste avant tout.


Après une engueulade avec Marley, j’ai décidé de fermer.


J’ai ensuite monté une autre opération à Huntington Park, un projet industriel. toujours dans un guetto de LA.

Là, c’était structuré, rentable, bien organisé. Et ça, j’ai apprécié. Mais ce qui m’a bouffé, c’était la masse de travail et le stress permanent.

J’avais l’impression de vivre pour le taf, sans plus jamais me poser la question de pourquoi j’avais commencé.


Même si c’était ma propre usine, j’étais en train de devenir un employé de ma propre prison.


Alors j’ai changé de cap. J’ai compris que je voulais revenir à ce qui comptait vraiment :


👉 La création génétique

👉 L’accompagnement des cultivateurs, professionnels et amateurs , partout dans le monde tant qu'ils parlent français ou anglais

Avec les connexions que je me suis faites, j'ai accès aux meilleures fermes, aux meilleurs breeders, au growers les plus inovants et determiné de cette industry.

Plutôt que de perdre mon âme dans l’industriel, j’ai mis mon expérience au service de ceux qui veulent cultiver tout comme moi, avec passion et précision.

Aujourd’hui, j'ai créé la seule seedbank française sur tous les États-Unis.

que ce soit bien clair, Je ne prétends pas avoir conquis quoi que ce soit.

Je fais juste mon chemin, je vis de ma passion. mon bateau, le seul qui m'interresse, je n'ai pas le temps et n'ai que faire de me comparer au autres. (comparaison is the thief of joy)

Mais certains ne supportent pas ça. quelques rageux, voient ce que je fais et ça les rend fous. j'en ai toujours eu autour de moi, depuis mon premier metre carre de culture, la nature humaine est ainsi faite.



Ce qui compte, ce n’est pas juste de trouver sa passion.

C’est de savoir quand quelque chose nourrit ta lumière intérieure et quand ça l’éteint.

L’industriel, c’était pas pour moi.

Je respecte ceux qui tiennent la baraque, mais moi, je suis un électron libre.

Un créateur.

Et tant que je reste fidèle à cette vision, je sais que je suis à ma place.


Faite vous confiance, on ne mesure pas la valeur d'un homme a sa capacité a tombé mais a se relever

peace,

J.





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