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Crop steering & Strategie d'irrigation

La différence principale entre crop steering et stratégie d’irrigation réside dans leur objectif et leur portée :


Crop Steering

• C’est une méthode globale qui vise à influencer la croissance des plantes (végétative ou générative) en manipulant plusieurs paramètres de culture : l’irrigation, l’éclairage, la température, l’humidité relative, et les niveaux de CO2.


• Le crop steering utilise une combinaison de facteurs environnementaux et d’irrigation pour guider la plante selon les objectifs du cultivateur (plus de feuilles et de tiges pour la végétation, ou plus de fleurs et de fruits pour la production générative).

• Exemple : Arroser moins souvent avec des volumes faibles pour favoriser un “dry back” plus important et encourager la production de fleurs.


Stratégie d’Irrigation

• C’est un sous-ensemble du crop steering qui se concentre uniquement sur la gestion de l’eau et des nutriments apportés aux plantes.

• Elle consiste à définir quand arroser, combien arroser, et à quel moment dans le cycle de lumière (jour/nuit).

• L’objectif est d’optimiser l’absorption des nutriments, d’ajuster l’humidité du substrat (dry back) et de répondre aux besoins spécifiques des plantes selon leur stade de croissance.

• Exemple : Ajuster les volumes d’arrosage pour maintenir un niveau d’humidité précis dans le substrat à chaque phase de culture.


En résumé

• Crop steering est une approche globale et stratégique pour diriger le développement de la plante en jouant sur plusieurs paramètres.

• Stratégie d’irrigation est une composante essentielle du crop steering qui se concentre uniquement sur la gestion de l’eau et des nutriment


Les deux sont complémentaires, mais le crop steering est plus large et inclut la stratégie d’irrigation comme un de ses outils. La différence principale entre crop steering et stratégie d’irrigation réside dans leur objectif et leur portée :





1. Objectif des stratégies d’irrigation

• Le succès de la culture repose sur des ajustements précis à l’environnement (température, humidité, etc.) et à la gestion des racines.

• Une stratégie d’irrigation bien pensée permet d’optimiser la santé des plantes, leur développement et la qualité des fleurs.


2. Environnement optimal

• Phase végétative (Veg) : Température 22-27°C, humidité 58-75%, VPD (pression de vapeur) 0.8-1.0 kPa.

• Phase de floraison :

• Stretch : 25-27°C, humidité 60-72%.

• Bulk : 23-26°C, humidité 60-70%.

• Finish : 18-22°C, humidité 50-60%.


3. Outils nécessaires

• Capteurs : Pour mesurer l’EC (conductivité électrique), le pH et l’humidité dans le substrat.

• Équipement : Systèmes d’irrigation de précision et contrôleurs (ou minuteurs).


4. Substrats recommandés

• Coco 100% : Retient bien l’humidité, facile à manipuler.

• Laine de roche : Substrat homogène qui sèche rapidement, idéal pour contrôler l’EC.


5. Concepts clés en irrigation

• “Dryback” : La période où le substrat sèche avant la prochaine irrigation. Il est crucial pour ajuster la croissance (végétative ou générative).

• Runoff : L’excès d’eau qui s’écoule après l’irrigation.

• Field Capacity : La quantité maximale d’eau que le substrat peut retenir.


6. Le “Crop Steering”

• Une technique avancée qui manipule l’irrigation, la température et d’autres facteurs pour guider les plantes vers des objectifs spécifiques :

• Végétatif : Favoriser les grandes plantes et le gonflement des bourgeons.

• Génératif : Encourager la formation de fleurs et des plantes compactes.


7. Phases d’irrigation


• P1 : Irrigations fréquentes pour atteindre le pic d’humidité.


• P2 : Maintenir un équilibre pour stabiliser l’EC.


• P3 : Laisser sécher davantage pour augmenter l’EC (utilisé en phase générative).




1. Phase d’irrigation P2

• La phase P2 maintient un niveau d’humidité (VWC%) constant pendant la période de lumière. Cette phase contrôle l’EC du substrat et le dryback (séchage).

• Deux approches :

• Dryback réduit (végétatif) : Plus d’arrosages P2 pour limiter le stress et favoriser la croissance végétative (plus de feuilles, tiges, etc.).

• Dryback augmenté (génératif) : Moins d’arrosages P2 pour augmenter le stress et encourager la floraison (plantes plus compactes).


2. Quand ajouter des événements P2

• Plus les plantes grandissent, plus le dryback devient rapide. Les irrigations P2 sont ajoutées pour compenser cela et éviter un dessèchement excessif du substrat.

• Stratégies P2 :

• Augmenter la taille des arrosages : Diminue l’EC du substrat (plus de runoff).

• Diminuer la taille des arrosages : Augmente l’EC (moins de runoff).


3. Phase d’irrigation P3

• Cette phase permet au substrat de sécher davantage avant la première irrigation du lendemain.

• Objectif : Permettre aux racines de respirer et éviter la pourriture des racines.

• Cibles de P3 Dryback :

• Végétatif : 30-40% (moins de stress, plantes plus grandes).

• Génératif : 40-50% (plus de stress, plantes compactes et floraison).


4. Stratégies cibles d’irrigation


• Volume de runoff :


• Végétatif : 8-16% du substrat.


• Génératif : 1-7% du substrat.


• Taille des arrosages :


• Varie selon la taille du pot (ex. pot de 10L : 100mL par arrosage en génératif).


• Phases de croissance :


• Veg : EC 3-5, dryback 50%.


• Stretch (1-4 semaines) : EC 4-10, dryback 40-50%.


• Bulk (5-7 semaines) : EC 3.5-6, dryback 30-40%.


• Finish (8-9 semaines) : EC 3-5, dryback 40-50%. 




1. Procédure de gestion du runoff

• Étape 1 : Sélectionner

Choisir 2-3 plantes représentatives de la zone d’irrigation pour mesurer le runoff. Ces plantes doivent refléter la moyenne d’humidité de la zone.

• Étape 2 : Placer

Placer les plantes sélectionnées sur un bac de drainage avec un plateau qui empêche les racines de rester dans l’eau.

• Étape 3 : Irriguer

Effectuer les irrigations normalement (phases P1 et P2).

• Étape 4 : Collecter

Récupérer immédiatement le runoff après la phase P2 pour éviter l’évaporation.

• Étape 5 : Mesurer

Utiliser un cylindre gradué pour mesurer le volume de runoff.

• Étape 6 : Tester

Utiliser des appareils calibrés pour mesurer l’EC et le pH du runoff.

• Étape 7 : Comparer

Comparer l’EC du runoff à celui du substrat. L’EC du runoff doit être légèrement inférieur à celui du substrat.

• Étape 8 : Ajuster

Ajuster les irrigations selon les écarts observés pour rester dans les valeurs cibles.

• Étape 9 : pH

Vérifier que le pH du runoff est légèrement supérieur à celui de la solution nutritive. Si le pH est trop bas, cela peut indiquer des problèmes d’absorption ou de saturation excessive du substrat.


2. Placement des capteurs

• Les zones d’irrigation peuvent présenter des variations d’humidité à cause de la circulation d’air, des températures ou d’autres facteurs.

• Capteurs recommandés : Positionner des capteurs dans des zones qui reflètent les moyennes d’humidité (par exemple, éviter les zones proches des murs ou des ventilateurs).


3. Placement des capteurs dans les pots

• Positionner les capteurs de manière précise :

• Pots de 4L ou laine de roche : À 2,5 cm du bas.

• Pots de 7L et 10L : À 5 cm du bas.

• Astuce : Bien tasser le substrat autour des capteurs pour éviter les poches d’air.




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