Gérer les paramètres de culture pour une croissance explosive : EC, eau, température racinaire et moisissures
- deamspam
- il y a 7 jours
- 3 min de lecture
Chez Botafarm, on ne laisse rien au hasard. Cultiver des plantes exceptionnelles, ça ne se résume pas à balancer de la lumière et de l’engrais. C’est une science — et un art. Dans cet article, on te donne les clés pour maîtriser les paramètres les plus critiques : l’EC, l’humidité, la température racinaire et le contrôle des moisissures. Que tu sois débutant ou pro, ce guide t’aidera à mieux comprendre ton environnement de culture, éviter les erreurs classiques et optimiser ta récolte.
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1. EC et absorption des nutriments : écouter ta plante
L’EC (Electrical Conductivity) indique la concentration de sels nutritifs disponibles pour ta plante. Ce que beaucoup ignorent, c’est que si ton EC d’entrée est à 1,3 et que dans le substrat tu lis 1,0, ça veut dire que la plante absorbe activement les nutriments. C’est bon signe : elle est en forme et elle a faim !
Mais attention : sous une lumière intense (plus de 1000 PPFD), si tu travailles avec un EC trop bas, ta plante risque d’être en stress invisible, à la limite de la carence. Résultat : feuilles qui jaunissent en floraison, développement ralenti, terpènes moins expressifs. C’est pour ça que chez Botafarm, on ajuste l’EC en fonction de la lumière, de la génétique et de la phase de croissance. Et dans le coaching, on t’aide à le faire avec précision.
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2. Température racinaire : l’ennemi silencieux
Beaucoup de cultivateurs négligent la température du substrat. Pourtant, au-delà de 24°C (75°F), le risque de développement de bactéries anaérobies augmente, surtout si le milieu est trop humide. Même avec une eau fraîche, tu ne peux pas vraiment refroidir un gros bloc de coco ou de laine de roche.
La solution ? Plutôt que de chercher à refroidir à tout prix, il faut travailler l’oxygénation du système racinaire :
Espacer les arrosages.
Travailler avec des shots plus petits mais plus fréquents.
Assurer un dryback quotidien entre 10 % et 30 %.
Favoriser des substrats bien drainants.
Et si tu galères avec ça, on est là pour t’aider à ajuster ta stratégie d’arrosage au millimètre.
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3. Contrôler l’humidité et la VPD : éviter la moisissure à tout prix
Les moisissures comme le Botrytis ou l’Aspergillus sont partout dans l’air. Elles explosent dès que l’humidité dépasse 45 % dans un environnement entre 13°C et 20°C (55°F – 70°F). Et devine quoi ? C’est pile la zone où se retrouvent tes plantes la nuit si ton climat est mal contrôlé.
Ce qu’il faut surveiller :
La VPD (déficit de pression de vapeur) : en dessous de 1.0, tu entres dans une zone à risque.
Le point de rosée : si la température baisse et l’humidité monte, ça condense sur les feuilles. Et là, c’est le début de la fin.
Nos conseils :
Active les déshumidificateurs avant l’extinction des lampes.
Assure une bonne circulation d’air avec des ventilateurs bien placés.
Si ton équipement HVAC est sous-dimensionné, mieux vaut réduire la charge (moins de plantes, moins de lumière) que risquer de tout perdre.
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4. La taille du pot et le cycle de floraison : un équilibre à respecter
Un pot trop petit, ça sèche trop vite, et quand tu veux appliquer un stress génératif (dryback plus long pour booster les terpènes), tu ne peux plus. À l’inverse, un substrat trop gros et trop mouillé te met en danger de sur-irrigation.
Nous conseillons souvent un pot de 3 à 7 litres, selon la génétique et le temps de floraison. En coaching, on t’aide à choisir le bon volume, à adapter la fréquence des irrigations, et à réussir la pression de maturation sans risquer d’hydrofuger ton substrat.
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5. La santé de la plante fait la différence
Une plante en forme, bien nourrie, bien irriguée, bien ventilée, est moins vulnérable aux moisissures. Les problèmes arrivent souvent quand tu as déjà un déficit invisible : pH qui chute doucement, EC trop bas, humidité mal gérée… et là, c’est trop tard. La prévention, c’est la clé. Et c’est précisément ce qu’on t’apprend chez Botafarm.
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