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Le pilotage des cultures (crop steering) : Qu’est-ce que c’est. et pourquoi c’est important ?



1.Le pilotage des cultures (crop steering), c’est gérer activement tout l’environnement de vos plantes : l’eau, la lumière, l’humidité, la température. Chaque détail compte. Si vous laissez faire sans ajuster, vos plantes n’atteindront jamais leur plein potentiel. Un bon pilotage permet d’optimiser la croissance, d’éviter les carences et d’obtenir une récolte de qualité supérieure.


2. Comprendre l’EC (conductivité électrique) : Un indicateur clé

L’EC indique la quantité de sels (ou nutriments) présents dans le substrat. En bio, elle est plus complexe car elle dépend des micro-organismes qui libèrent les nutriments. Si votre EC est trop basse, vos plantes manqueront de nourriture ; trop haute, et elles risquent de brûler. La surveiller, c’est s’assurer que vos plantes ont exactement ce qu’il leur faut, ni trop ni trop peu.


3. Transition de la phase végétative à la floraison : Une étape cruciale

Changer de phase, c’est comme passer de l’enfance à l’âge adulte pour une plante. Si l’environnement n’est pas stable (bonne humidité, température et apport en nutriments), elle risque de mal fleurir ou d’être stressée. Augmenter l’EC progressivement assure qu’elle reçoit plus de nutriments pour produire des fleurs denses et résineuses.


4. Le DLI (intégrale de la lumière quotidienne) : Mesurer la lumière pour maximiser la croissance

La lumière, c’est l’énergie de vos plantes. Le DLI permet de savoir combien de lumière elles reçoivent chaque jour. Si elles n’en ont pas assez, la croissance est lente et les fleurs seront petites. Trop de lumière peut aussi les stresser. Mesurer et ajuster le DLI, c’est offrir aux plantes l’énergie parfaite pour qu’elles prospèrent.


5. Surveiller le volume et le pH du ruissellement : Pourquoi c’est essentiel

Ce que vos plantes rejettent dans le ruissellement montre ce qu’elles absorbent vraiment. Un pH stable signifie qu’elles se nourrissent bien. Si le pH chute trop, elles peuvent manquer de nutriments. Sans cette surveillance, vous risquez de passer à côté d’un problème invisible jusqu’à ce qu’il soit trop tard.


6. Maintenir un VPD (déficit de pression de vapeur) stable : Même la nuit !

Le VPD contrôle la transpiration de la plante. Une transpiration stable permet aux plantes d’absorber l’eau et les nutriments correctement. Si l’humidité est trop haute la nuit, vous risquez des moisissures. Trop basse, et vos plantes se déshydratent. Garder un VPD stable, c’est garantir un cycle d’hydratation constant, jour et nuit.


7. La technologie au service de la culture : Un allié précieux

Les capteurs et logiciels modernes mesurent tout pour vous : température, humidité, pH, EC. Ces données vous aident à réagir rapidement et à éviter les erreurs. Sans technologie, vous travaillez à l’aveugle. Avec, vous ajustez en temps réel et maximisez vos chances d’une culture réussie.


8. L’irrigation : Adapter à la taille du substrat

Un petit pot sèche plus vite qu’un grand. Si vos pots sont petits, un arrosage avant l’extinction des lumières garde vos plantes hydratées toute la nuit. Sinon, elles subissent un stress hydrique, ralentissent leur croissance et produisent moins. L’irrigation adaptée évite ces problèmes et maintient la plante en bonne santé.


9. La défoliation : Moins, c’est mieux

Enlever trop de feuilles prive la plante de sa « centrale énergétique ». Chaque feuille produit de l’énergie par la photosynthèse. Moins de feuilles signifie moins d’énergie pour la croissance et la floraison. Une défoliation excessive ralentit aussi la croissance et augmente les coûts de main-d’œuvre. Gardez seulement ce qui est nécessaire pour ne pas bloquer la lumière et l’air




 

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