top of page

Ne ratez pas la dernière ligne droite préserver tout le potentiel de vos fleurs après la récolte

  • deamspam
  • 30 juil.
  • 4 min de lecture





Dans la culture du cannabis, chaque étape compte. Mais toutes n’ont pas le même poids. En croissance, une erreur peut encore se rattraper. En floraison, la moindre faute est souvent fatale. Et dans les derniers jours de vie de la plante, tout faux pas est irréversible.


Ce blog est dédié à cette dernière ligne droite. Celle où le destin de vos têtes se joue, alors que tout semble déjà gagné.




Une plante, ce n’est pas qu’un cycle : c’est une trajectoire



Si vous avez bien mené votre session – génétique de haut niveau, VPD maîtrisé, stratégie d’irrigation millimétrée, drybacks cohérents, éclairage de qualité, hygiène stricte et passion constante – vous êtes en position de sortir un produit d’exception.


Mais attention. Ce potentiel peut être détruit en quelques jours si la fin de cycle est négligée.

C’est à ce moment précis que se joue la différence entre une fleur correcte… et une bombe.




Réduction progressive des nutriments : éviter le choc



Beaucoup pensent qu’il faut rincer à l’eau pure. Mauvaise idée. Un rinçage brutal crée un stress violent. La plante se sent agressée, son système immunitaire s’effondre, et c’est la porte ouverte au botrytis ou à d’autres pathogènes opportunistes.


Chez Botafarm, on réduit les engrais progressivement :


  • Dernière semaine : 50 % de la dose

  • Derniers jours : 30 à 25 % de la dose



Les irrigations deviennent moins fréquentes, avec des drybacks plus conséquents en toute fin de floraison, vers la semaine 9. Mais bien avant cela, la température commence à être abaissée dès l’apparition des premiers trichomes, soit vers semaine 4 ou 5 selon les variétés. Cela permet de préserver les terpènes, qui sont extrêmement volatils.




On coupe les arrosages : mourir debout, dignement



Une fois la nutrition stoppée, l’irrigation aussi s’arrête. On laisse la plante terminer sa vie sur pied, lentement, sans stress.


On peut éventuellement retirer quelques feuilles nourricières volumineuses, si elles bloquent l’air ou la lumière, mais jamais les têtes.

Chez Botafarm, une règle d’or : seuls nos clients touchent nos buds. Personne d’autre.




Récolte & séchage : calme, froid et obscurité



Les plantes sont récoltées une à une, avec délicatesse, en branches ou entières.

Elles sont suspendues dans une pièce sombre, à 18°C ou moins, avec 55 à 60 % d’humidité relative,

vous gagnerez en préservation de terpènes.


Durée du séchage : environ 15 jours, selon le volume et la ventilation.

Quand les branches secondaires cassent net au lieu de plier, c’est le bon moment pour passer à la manucure.




Manucure à la main : tolérance zéro



Chez Botafarm, la manucure est sacrée.


  • Pas de machines. Jamais.

  • Pas de finger hash. Aucune excuse.

  • Clipper propre toutes les 15 minutes, pour éviter que la résine ne s’agglutine de plus en plus, car la résine attire la résine.



On tient les fleurs par la tige uniquement, jamais par la tête.

Chaque tête est posée délicatement dans un bac propre, sans jamais être compressée.




Curing : affiner, maturer, sublimer



Les têtes manucurées sont placées dans des bocaux ou contenants hermétiques, à basse température, dans le noir.


Pendant les 15 premiers jours, elles sont burpées une fois par jour, 15 minutes, afin que l’humidité résiduelle au cœur de la fleur soit évacuée vers l’extérieur grâce à l’échange naturel d’air.

Aucun rebrassage. Les fleurs restent en place, immobiles et bien aérées.




Stockage : préservation maximale



Après curing, il est temps de sécuriser votre produit.


🎯 Objectif :


  • Éliminer l’oxygène

  • Température stable (10 à 15°C)

  • Zéro lumière

  • Zéro mouvement





Absorbeurs d’oxygène : comment les doser ?



On utilise ici des absorbeurs d’oxygène industriels, pas des Boveda.

(les boveda sont la uniquement pour "sauver les murs" du sechage trop violent, ils absorbent aussi pas mal de terpenes)

L’air contient 21 % d’oxygène.

Un contenant de 50 L = 50 000 cc

→ 21 % d’O₂ ≈ 10 500 cc à absorber


🎓 Formule rapide :

Volume du contenant (L) × 0,21 = quantité de cc d’absorbeur d’oxygène nécessaire

Par exemple :


  • Pour un contenant de 20 L :

    20 × 0,21 = 4 200 cc → utilisez un sachet de 5000 cc

  • Pour un contenant de 50 L :

    50 × 0,21 = 10 500 cc → utilisez deux sachets de 5000 cc ou un de 10 000 cc



Ne lésinez pas : mieux vaut un léger excès qu’un manque.




Derniers conseils



  • Stockez en petites unités, pour ne pas déranger le stock entier à chaque prélèvement.

  • Évitez les manipulations : chaque contact abîme les trichomes.

  • Conservez toujours au frais et à l’abri de la lumière.





Chez Botafarm, la qualité ne s’arrête pas à la récolte



Nous ne vendons pas simplement des graines.

Nous avons créé Mérismati, notre laboratoire de culture de méristème, pour nettoyer et préserver les plantes mères des virus systémiques comme le HLVD.

C’est ainsi que nous produisons des graines d’une pureté exceptionnelle, saines, stables et performantes.


Mais avoir de bonnes graines ne suffit pas.




Vous voulez apprendre à cultiver comme un pro ?



👉 Rejoignez notre coaching personnalisé, dispensé directement par moi, Julien, fondateur de Botafarm.

Sans engagement, accessible à tous les niveaux, et 100 % adapté à votre setup.


Rendez-vous sur botafarmcalifornia.com


Et souvenez-vous : la plante vous donne ce que vous lui donnez.

Ne ratez pas la dernière ligne droite.



ree


 
 
 

Commentaires


bottom of page