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Stimuler naturellement la production de trichomes : le trio gagnant Chitosan, Acide Salicylique et Silice

  • botafarmseedbank
  • 15 août
  • 3 min de lecture



Comment booster la qualité de tes fleurs

sans additifs douteux ni manipulations génétiques ?

En déclenchant intelligemment les mécanismes de défense naturelle de la plante. On t’explique comment trois composés simples.

Chitosan, acide salicylique et silice — peuvent transformer ton jardin en usine à trichomes, avec plus de terpènes, plus de puissance… et zéro résidu chimique.



1. Le principe : simuler un stress pour produire plus de résine


Chez la plante de cannabis, les trichomes ne sont pas là pour faire joli : ce sont des glandes de défense. Face à une agression (pathogène, UV, insectes), elle répond souvent en produisant plus de résine. L’idée ici, c’est de lui envoyer de faux signaux de stress (inoffensifs, mais efficaces) pour qu’elle se mette en mode survie… et produise plus de trichomes, sans danger ni baisse de rendement.



2. Chitosan : l’armure biologique


D’origine naturelle (obtenu à partir de carapaces de crustacés), le chitosane est un éliciteur, c’est-à-dire qu’il trompe la plante en lui faisant croire qu’elle subit une attaque. Cela déclenche une cascade enzymatique, une augmentation de l’activité des gènes de défense, et la stimulation de la biosynthèse de métabolites secondaires, dont les trichomes.


Son action est connue et documentée en agriculture biologique, y compris chez le cannabis. Certaines études montrent une augmentation du contenu en terpènes et en cannabinoïdes après application de chitosane【source : Marzouk et al., 2020, Journal of Plant Physiology】.



3. Acide salicylique : le signal d’alerte


C’est l’hormone végétale qui signale une attaque aux cellules voisines. Elle joue un rôle central dans la SAR (Systemic Acquired Resistance), la réponse immunitaire systémique. Utilisée à faibles doses, elle augmente la tolérance au stress et stimule la production de trichomes glandulaires, en renforçant l’expression de certains gènes comme ceux codant pour les enzymes du métabolisme secondaire (notamment ceux impliqués dans la synthèse de terpènes).


Un article paru dans Plant Physiology en 2016 montre que l’acide salicylique, appliqué sur des solanacées, augmente fortement la densité de trichomes glandulaires sur les feuilles.



4. Silice : renforcer les défenses, sans bloquer la réponse


Souvent sous-estimée, la silice (ou acide silicique) permet à la plante de mieux résister aux stress abiotiques (sécheresse, chaleur, sel…) mais aussi de rendre les tissus plus robustes face aux attaques fongiques ou mécaniques. En renforçant la paroi cellulaire, elle n’annule pas l’effet du chitosane ou de l’acide salicylique, mais elle agit en synergie : elle évite les excès de stress tout en maintenant la stimulation des défenses.


De plus, la silice aide à améliorer la rigidité des branches et la circulation de la sève, ce qui favorise une meilleure assimilation des nutriments, y compris ceux impliqués dans la production de trichomes.



5. Application pratique en culture de cannabis


Tu veux tester ? Voici un protocole simple et efficace, utilisable en arrosage (évite les pulvérisations si les fleurs sont déjà bien formées) :


  • Chitosane : 0,5 g/L en arrosage racinaire, une fois par semaine du stretch jusqu’à la 5ᵉ semaine de floraison.

  • Acide salicylique : 30 à 50 mg/L (ou 1 cachet écrasé de 100 mg dans 2-3 L d’eau), une fois tous les 10 à 15 jours.

  • Silice : selon le dosage du fabricant (souvent 0,5 à 1 ml/L), à intégrer à ta routine hebdomadaire.



Idéalement, commence à appliquer ces produits dès la préfloraison pour conditionner la plante à une production accrue de trichomes sans la stresser violemment.



6. Résultats observés et études disponibles


Dans plusieurs essais réalisés sur des plantes médicinales riches en métabolites secondaires (romarin, basilic sacré, lavande, cannabis), on note une amélioration de la densité de trichomes, une augmentation du poids sec en résine, et une concentration plus élevée en terpènes après traitement au chitosane et acide salicylique.


Chez les cultivateurs expérimentés, cette technique est déjà utilisée pour booster la qualité sans additifs chimiques. Tu peux voir des différences notables à l’œil nu sur la densité de résine après quelques semaines de traitement.



Conclusion

Si tu cherches à améliorer la qualité sans passer par des produits chimiques ou des stimulateurs douteux, le trio chitosan – acide salicylique – silice est une solution élégante, organique et efficace. C’est une manière simple de dialoguer avec ta plante en langage biochimique pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même.


ree

 
 
 

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